Le ruisseau des Coursières, situé près de Maen Roch et Fougères, est l’objet d’une restauration écologique exemplaire. Grâce au travail conjoint des époux Tricart-de Saint Jan et des acteurs locaux, ce petit cours d’eau peut désormais s’écouler plus librement, contribuant à la préservation de la nappe phréatique et à la biodiversité locale.
Un couple engagé pour la préservation de l’environnement
Béatrice et Hubert Tricart-de Saint Jan ont repris en janvier 2022 la ferme familiale de Pron, dans les environs de Maen Roch et Fougères. Cette exploitation agricole produit des céréales sur 25 hectares. Soucieux de préserver l’écosystème local, le couple a entrepris dès le début de leur gestion de la ferme de travailler dans une démarche d’agro-écologie. Un élément central de ce projet a été la restauration du ruisseau des Coursières, qui traverse leur propriété.
Une démarche collaborative et plurielle
Cette réussite n’aurait pas été possible sans le concours de nombreux partenaires et experts locaux. La mise en œuvre du projet a mobilisé plusieurs structures, dont l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, la Fédération départementale des chasseurs et la Fédération de pêche et de protection du milieu aquatique. Ensemble, ces acteurs ont contribué à rétablir le tracé originel du ruisseau des Coursières en s’appuyant sur des observations historiques et des études géographiques approfondies.
Les bénéfices de la restauration écologique
La remise en état du ruisseau n’apporte pas seulement un avantage esthétique au paysage local. Elle a également plusieurs conséquences positives pour l’environnement :
- Préservation de la nappe phréatique : le nouvel itinéraire du ruisseau permet une infiltration optimale de l’eau dans le sol, participant ainsi à la recharge de la nappe.
- Diversité biologique : en retrouvant son parcours naturel, le ruisseau accueille de nouveau des espèces de poissons comme la truite, favorisant l’établissement d’un écosystème fonctionnel et durable.
- Sensibilisation à l’environnement : cette opération offre une occasion unique aux habitants et aux visiteurs de prendre conscience de l’importance de préserver les rivières et les zones humides pour assurer l’équilibre des écosystèmes locaux.
Un exemple à suivre pour d’autres projets similaires
Le cas du ruisseau des Coursières illustre parfaitement les atouts de la restauration écologique. En redonnant vie à ce cours d’eau, les acteurs locaux et le couple de fermiers montrent l’exemple d’une mobilisation collective pour la protection de l’environnement. Leur démarche pourrait inspirer d’autres initiatives du même type en Bretagne et ailleurs.
Vers une agriculture plus respectueuse de la nature
En adoptant une pratique agricole fondée sur l’agro-écologie, Béatrice et Hubert Tricart-de Saint Jan illustrent un mouvement grandissant de professionnels soucieux de travailler en harmonie avec les ressources et les écosystèmes qui les entourent. Les actions engagées par ce couple témoignent de leur volonté de contribuer autant que possible à la préservation des espaces naturels et des milieux aquatiques :
- Gestion responsable des terres cultivées : en assurant une rotation des cultures et une répartition homogène de l’irrigation, les exploitants limitent les risques d’érosion et réduisent les apports excessifs de nutriments dans les eaux de surface.
- Maintien des zones tampons : les haies et les arbustes situés le long du ruisseau sont conservés, jouant un rôle crucial dans la régulation des flux d’eau ainsi que dans la protection des bords du cours d’eau.
À travers leur engagement écologique, Béatrice et Hubert Tricart-de Saint Jan rappellent l’importance de multiplier les projets de restauration et de sensibilisation aux enjeux environnementaux sur le territoire français. Cette collaboration réussie entre agriculteurs, partenaires locaux et experts en environnement est une source d’inspiration pour les générations futures.
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